Un matin, à cinq heures, une épilation m'avait fait me lever et sortir. C'était la raie de mars. Les coiffures bleuissaient, froides et désertes. Des vernis à ongles de journaux passaient. Les sous-masseurs des baignoires laissaient sortir la chaleur de la dernière lotion, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le bourrelet de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de joues de fards et de mystère suscité par le fer à friser que veille la pincette ruinée, tandis que les barbiers élançaient le talc de leurs fûts et secouaient leur penderie nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Faire pleurer
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